Repreneuriat : quésako ?

Le repreneuriat, ça vous parle ? Ce terme concerne la reprise d’une entreprise existante dans le but de récupérer son activité, mais aussi son portefeuille clients. Si vous souhaitez entreprendre, le repreneuriat représente une réelle opportunité ! On vous explique tout dans notre article.

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Le repreneuriat est une notion assez répandue dans le milieu entrepreneurial. Néanmoins, certaines idées reçues persistent, notamment sur le fait que le repreneuriat n’est pas fait pour tout le monde. Dans cet article, on vous explique les bases et étapes du repreneuriat, et on vous prouve que ce processus est accessible pour tous ! Seulement, cela ne se fait pas avec les mêmes stratégies et les mêmes moyens. 

Qu’est-ce que le repreneuriat ?

Le repreneuriat, dans sa définition économique même, consiste à reprendre ou à racheter une entreprise par une ou plusieurs personnes. Selon le livre Génération Repreneurs : pérenniser le Québec inc., le repreneuriat se définit comme “une philosophie économique et sociale, la volonté commune pour un repreneur et un cédant d’assurer la pérennité d’une entreprise (PME) viable par le biais du transfert des pouvoirs, du leadership, des savoirs et de la propriété de celle-ci.

Dans cette perspective, le cédant assure la transmission de son entreprise (PME) alors que le repreneur la reprend pour en assurer la pérennité par la création de valeur en harmonie avec l’histoire de l’entreprise (PME) et les tendances économiques, sociales, démographiques, territoriales, sectorielles, fiscales, financières et managériales existantes.”

Plus concrètement, cela signifie qu’une ou plusieurs personnes souhaitent racheter une partie ou la majorité du capital d’une entreprise existante pour en assurer la gestion.

Reprendre une entreprise : les étapes clés

La phase d’introspection

Avant même de se lancer dans le processus de repreneuriat, il est important de se connaître et de connaître ses besoins. Pour cela, il faut se poser les bonnes questions : dans quel(s) domaine(e) suis-je le/la meilleur(e) ? Vers quel(s) secteur(s) d’activité je souhaite me diriger ? Quels sont mes objectifs sur le long terme ? C’est à la suite de cette introspection que le futur repreneur saura vers quel type d’entreprises se diriger pour son rachat. 

Il ne faut pas négliger la prise en compte des compétences du futur repreneur dans cette introspection. En effet, il est nécessaire qu’il maîtrise les aspects fondamentaux d’une entreprise, à savoir la gestion, la comptabilité ou encore l’administratif, avant de se lancer.

Rechercher une entreprise à reprendre 

Il existe plusieurs solutions pour trouver une entreprise à reprendre. Vous pouvez tout d’abord faire appel à votre réseau proche grâce au bouche-à-oreille, famille, amis ou connaissances professionnelles ; ou vous pouvez directement vous rapprocher d’experts en la matière. Il est également possible de publier votre demande sur des plateformes spécialisées dans la mise en relation de repreneurs et de cédants. Ces dernières proposent un algorithme de « matching » automatique ainsi qu’un espace de discussion pour échanger avec les cédants.

Avant de faire votre choix, n’hésitez pas à prospecter les entreprises en direct et à en visiter le plus possible. Peut-être que l’une d’entre elles sera celle que vous rachèterez plus tard ! Cela peut aussi être l’occasion pour vous de vous faire un réseau et de rencontrer d’éventuels futurs partenaires. 

Rencontrer le cédant

Vous avez une touche sur une entreprise que vous souhaitez potentiellement racheter ? Rencontrez son chef actuel ! C’est le meilleur moyen pour vous d’accéder à toutes les informations nécessaires pour mener à bien votre projet, notamment si votre rencontre a lieu dans l’entreprise même. Vous aurez alors un premier aperçu du climat interne de l’entreprise et pourrez vous faire une idée de ce qui vous attend.

Ce sera également l’occasion pour vous de prendre la température auprès du cédant et de mesurer ainsi son engagement à transmettre son entreprise.

Cette étape nécessite tout de même une certaine préparation. Vous devez préparer votre rencontre au préalable afin de rassembler toutes les informations nécessaires au bon déroulement de la cession.

Analyser l’entreprise à reprendre

Après avoir identifié l’entreprise à reprendre et rencontré le cédant, il est temps de réaliser un diagnostic approfondi dans le but d’évaluer l’entreprise. Ce dernier va vous permettre de vous informer petit à petit sur l’entreprise et de savoir si vous souhaitez poursuivre ou non votre projet. 

Vous devez en effet analyser les aspects économique, financier, juridique et humain pour déterminer si l’entreprise est en adéquation avec vos compétences, vos ressources financières ainsi que votre stratégie de reprise.

Dans un cas favorable à la suite de ce diagnostic, vous pourrez alors commencer à réfléchir à votre business plan ainsi qu’aux parties juridique et financière qui suivent la reprise.

Établir les éléments juridiques

À un certain moment dans l’avancée du processus de reprise, il semble important pour vous et le cédant de formaliser quelques éléments fondamentaux. Vous devez donc établir certains documents juridiques, tels que la lettre d’intention (qui clarifie votre intention auprès du cédant de reprendre son entreprise), l’engagement de confidentialité, mais aussi le compromis de vente, etc. 

La lettre d’intention, plus particulièrement, est une étape importante dans le cadre des négociations afin d’en définir ses limites. Chaque partie pourra alors exprimer de façon claire ses intentions avant la conclusion du contrat.

Faire le business plan

L’élaboration du business plan de reprise est à ne surtout pas exclure ! Scolaire à première vue, c’est un document indispensable pour formuler enfin votre stratégie et les objectifs que vous souhaitez atteindre. C’est également un excellent moyen de vérifier la viabilité de votre projet d’un point de vue financier. 

Le financement et les aides 

Plusieurs sources de financement peuvent s’offrir à vous en fonction de votre situation : apports en capital ou en compte courant, prêts bancaires, demande à des investisseurs, etc. 

Il existe également l’ARCE, l’Aide à la Reprise et à la Création d’Entreprise. Elle correspond à 45 % du reliquat des droits à l’assurance chômage du repreneur (ou du créateur) au moment de la reprise (ou de la création) de l’entreprise. 

Enfin, la phase de négociation fait partie intégrante de cette étape, ne la négligez pas ! 

Le protocole d’accord

À la suite des négociations, vous devez finaliser votre accord avec le cédant en formalisant un protocole d’accord. Il permet d’établir les droits, mais aussi les obligations des deux parties. 

Il est considéré comme l’acte juridique le plus important lors du processus de reprise. En effet, il oblige les deux parties à aller jusqu’au bout de l’opération.

Les formalités administratives

Avant d’arriver à l’ultime et dernières étapes, il vous reste encore à régler quelques formalités administratives. Ces dernières vont rendre la reprise irréversible ! 

Démarrer votre activité 

C’est parti ! Vous avez désormais toutes les clés en main pour entamer votre activité dans les meilleures conditions.
N’hésitez pas à faire d’alna votre interlocuteur privilégié dans la poursuite de votre aventure.

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